Jour 2 : mon projet

J'ai la chance d'habiter une maison avec un jardin. Oh, ce n'est pas un grand terrain, mais c'est chez moi. C'est mon point de départ. Je dispose de 100m² de terre inégale et apauvrie. D'accord, ce n'est pas l'idéal rêvé pour se lancer. Mais, c'est mieux que pas de terrain du tout !

Pour débuter, ce sera bien suffisant pour accueillir un poulailler (ce qui est autorisé par ma commune) et un petit potager. Pour gagner encore plus de place, j'imagine un potager vertical, sur des gouttières ou des palettes (vive la récup').

Les Saints de glaces sont bientôt passés, je vais pouvoir cultiver des fruits et légumes faciles, et de saisons, bien sûr : fraises, framboises, courgettes, radis, haricots, salades, épinards...

Ce n’est pas un retour en arrière, c’est un choix, un changement de mode de vie. Autant pour moi-même que pour la nature.

Car, par la suite, je projette d'installer un réservoir d'eau de pluie, un système de production d'électricité (des panneaux solaires, peut-être)... L'hiver, j'utilise une chaudière à condensation qui permet déjà de bonnes économies d'énergie. Même s'il existe désormais les PAC (pompes à chaleur), je ne souhaite pas en bénéficier à cause de la pollution sonore qu'elles peuvent engendrer. Oui ! Le bruit potentiellement généré est dérangeant et m'empêcherait de profiter de mon jardin ; sans parler de la gêne occasionnée pour mes voisins... L'écologie : oui ! Mais pas à n'importe quel prix.

Mon évolution sera lente, mais vivante. Peut-être inspirera-t-elle d'autres personnes ? En tout cas, j'ai envie d'y croire. De croire en un monde meilleur, pour l'espèce humaine, pour la planète, pour les animaux, pour la nature... Les alternatives existent et j'aspire à les expérimenter. Et, aussi, à les transmettre.