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La check-list du poulailler

Dernière mise à jour : 5 août

Tel qu'affirmé dans mon post précédent, je voulais un abri fonctionnel, bien pensé, et surtout durable, pour accueillir mes futures pensionnaires à plumes.



Penser l’espace… pour le confort des poules (et le mien !)


Avant même de sortir la scie, j’ai pris le temps de réfléchir : combien de poules ? Quelle surface ? En règle générale, il faut prévoir au moins 1 m² par poule dans l’abri, sans compter l’espace extérieur pour qu’elles puissent gratter et picorer. Si les poules n'ont pas assez d'espace, soit elles deviendront dépressives, soit elles se piqueront violemment entre elles...


👉 À savoir : au-delà de 5 m², une déclaration préalable de travaux est nécessaire à la mairie. Et si votre projet dépasse 20 m², il vous faudra carrément un permis de construire. Pour ma part, j’ai prévu un poulailler de 4 m², ce qui me laisse un peu de marge.



Le choix du matériau : chaleur et nature


Le bois s’est imposé. Non seulement pour son esthétisme et sa facilité de travail, mais aussi parce qu’il régule naturellement la température. J’ai opté pour du bois de classe 3, traité pour résister à l’humidité et aux intempéries. Si vous voulez faire plus économique, vous pouvez aussi recycler des palettes marquées "HT" (qui signifie qu'elles ont été traitées et qu'elles dureront à l'extérieur).


Pour les régions où l’hiver pique fort, une couche d’isolant entre deux panneaux de bois peut vraiment faire la différence pour le confort des poules.



Structure, plan et budget


📐 Le poulailler reposera sur une structure solide, avec un plancher surélevé pour éviter l’humidité du sol, des montants en bois costauds pour tenir les murs, et, pour le toit une pente suffisamment inclinée pour évacuer l’eau de pluie. Pour protéger le bois contre l'humidité, j'utiliserai un toit bitumé à clouer.


🛠️ Niveau outillage : scie circulaire, scie sauteuse, perceuse-visseuse, marteau, équerre, niveau, serre-joints, visserie inoxydable…


💸 Côté budget : cela représente un investissement conséquent (bois, grillage, quincaillerie...), mais la qualité durera plus longtemps, ça en vaut la peine !


💡 Ce que j’intégrerai ensuite dans le poulailler :

  • Un abri surélevé avec une rampe d’accès pour éloigner les prédateurs et l’humidité.

  • Une porte que je ferme le soir, pour plus de sécurité.

  • Des pondoirs accessibles de l’extérieur, pour récolter les œufs sans déranger mes poules.

  • Des ouvertures d’aération en hauteur (mais pas de courant d’air direct).

  • Un perchoir, parce que les poules dorment perchées, c’est dans leur nature.

  • Une mangeoire et un abreuvoir simples à nettoyer.

  • Un accès facile pour moi, car l’entretien régulier est essentiel : changer la paille, enlever les fientes, vérifier les œufs oubliés…



Construire ce poulailler, c’est plus que du bricolage. C’est une étape concrète vers l’autosuffisance, une sorte de pacte avec la nature, un engagement à prendre soin d’un petit troupeau qui, en retour, me donnera des œufs frais et une présence joyeuse au jardin. 🪶🌾

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