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Bienvenue à la maison !

Hier soir, j’ai vécu un moment que j’attendais depuis longtemps : l’arrivée de mes toutes premières poules.


Il y a un mois, j’avais réservé une poule rousse et une poule sussex auprès d’une dame sur Le Bon Coin. Pourquoi cette dame plutôt qu’une autre ? Et pourquoi pas ? Je me suis simplement fié à mon feeling, et elle avait gentiment accepté de me les réserver, le temps que je prépare leur petit espace et que les températures redescendent un peu — parce qu’il faut dire que déplacer des poules en pleine canicule, c’est loin d’être une bonne idée pour leur stress.


La sussex, je la voulais absolument, j’ai eu du mal à en trouver une dans ma région, alors quand le contact s'est très bien établi avec cette personne, je n'ai plus hésité. J'aurais pu en prendre une troisième, une noire de janzé, mais je n’ai pas voulu me précipiter : seulement deux poules pour commencer. Leur espace est encore réduit, et je préfère éviter qu’elles par manque de place.

Et puis, pour une débutante comme moi, deux cocottes, c’est déjà un beau début. On verra plus tard pour une troisième... ou pas !


Hier soir, donc, après mon travail, j'ai conduit une petite heure pour me rendre chez la dame qui vendait ses poules. Arrivée chez elle, je prends mon carton sous le bras et la suit au jardin. Les deux demoiselles ne se sont pas laissées attraper facilement, mais leur propriétaire en a l'habitude et elle a réussi à les saisir sans les blesser avant de les enfermer dans mon carton.


Quarante euros plus tard — vingt euros chacune —, je repartais avec mes nouvelles pensionnaires, bien calmes malgré le bouleversement qu'elles étaient en train de vivre. Toutes deux ont cinq à six mois, pondent déjà, et leur plumage ne laisse aucun doute sur leur excellent état de santé.


De retour chez moi, un problème s'est imposé : comment déplacer les poules du carton au poulailler sans qu’elles ne prennent la poudre d’escampette ? Heureusement, mon père était là pour m’aider. Il en a pris une, j’ai saisi l’autre. Elles ont un peu piaillé en battant des ailes, mais se sont laissées porter sans tenter de nous picorer les doigts. J'étais soulagée !


À ma grande surprise, une fois la porte de leur logis fermée, il n'y eut plus un bruit. Comme si le poulailler était vide. Peut-être que la nuit tombée les avait déjà calmées — le soleil s’était couché depuis une vingtaine de minutes environ. J’aime imaginer qu’elles se sont blotties l’une contre l’autre pour dormir, encore un peu perdues dans ce nouvel environnement.

Demain matin, je verrai ce qu'elles pensent de leur nourriture (des graines complètes et variées), et surtout comment elles se sentent.


En attendant, je souris en pensant que mes deux premières poules sont là, à quelques mètres de moi, inaugurant un petit bout de vie que je rêvais d’ajouter à mon quotidien depuis l̶o̶n̶g̶t̶e̶m̶p̶s̶ un mois.

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