Ralentir le rythme, c'est aussi écouter son corps
- chanimoonauteur
- 11 août
- 2 min de lecture
On parle beaucoup de "slow life" comme d’un choix esthétique : bougies, tasses de thé fumantes, lectures au coin d’une fenêtre ouverte… Mais pour moi, c'est surtout une manière d’écouter enfin ce corps qui, pendant trop longtemps, a été relégué au second plan pendant que mon esprit courait partout — et qui court toujours partout !
Il faut dire que quand quelque chose ne va pas dans notre train de vie, le corps ne le crie pas tout de suite. Il commence par chuchoter : une petite fatigue par-ci, une tension dans la nuque par-là. Mais si on ne l’écoute pas, il hausse le ton; jusqu’à ce qu’on doive tout arrêter pour guérir. J'apprends encore à tendre l’oreille pour éviter d'en arriver là, la prochaine fois... (Je subis les effets d'un burn-out depuis 2024.)
Ce n'est que récemment que j'ai remarqué que mon corps s'efforçait de se caler sur le rythme de la nature : les plantes ne se forcent pas. Jamais. Elles ne décident pas de fleurir plus tôt pour plaire à quelqu’un, par exemple. Elles suivent la saison, la lumière, la pluie. Et si elles manquent d’eau, elles ralentissent. Elles économisent leur énergie. C'est rudement intelligent, non ? Élémentaire, même ! Alors pourquoi ne fait-on pas preuve de la même intelligence !?
Économiser notre énergie, ralentir, ça ne signifie pas tout arrêter. Ce n’est pas se dire « tant pis pour mes projets », c’est au contraire leur donner plus de chances d’aboutir avec un corps reposé et un esprit clair. Comme en jardinage : si la terre est épuisée, même les meilleures graines du monde n'y pousseront pas.
Écouter son corps, c’est accepter que certains jours, on avance doucement. Que parfois, la sieste est plus productive qu’une heure de travail forcé. Que le soleil du matin peut être un meilleur réveil qu’un café avalé en courant. Ça demande aussi un peu d’humilité : comprendre qu’on ne contrôle pas tout, qu’on a des cycles... Exactement comme la nature. L'astuce réside dans l'écoute de son corps.
Peut-être que vous pourriez essayer, au moins une fois. Pourquoi pas là, maintenant ? Demandez-vous : « qu’est-ce que mon corps me demande là, tout de suite ? ». Oubliez votre agenda, oubliez les réclamations du monde extérieur, focalisez-vous sur votre intérieur, sur vous-même, vos ressentis.
Le "slow life", ce n’est pas une décision philosophique. Ce n'est pas non plus un mode de vie à afficher sur Instagram. C’est avant tout une façon de se traiter avec douceur, un moment de calme et d'écoute de toi-même. Et si, ensuite, l'envie vous prend d'en parler sur un blog ou sur les réseaux sociaux... libre à vous 😉



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